Actualités
Nouvelles du BLI (Bureau lausannois pour les immigrés)
Mardi 11 mai, 18h-21h
FORMATION: ZOOM, SLACK, MEET - QUEL OUTIL COLLABORATIF CHOISIR POUR MON ASSOCIATION
À choix : au Cercle ouvrier lausannois, salle Jean-Jaurès (pl. Chauderon 5) ou en ligne
Dans l’air du temps, cette formation propose un survol des principales différences entre les outils de visio-conférence et les outils collaboratifs, en abordant les divers usages possibles ainsi que quelques aspects liés à la législation et à l’hébergement des données.
Un suivi post-formation personnalisé est inclus.
Animation : Michel Aguilera de Human IT
Coûts: formation offerte gratuitement par le BLI aux associations actives dans le domaine de l'intégration, sauf frais d'inscription de CHF 10.- (à payer comptant auprès du BLI). Inscription: obligatoire jusqu'au 10 mai
Contact 021 315 72 45 ou bli@lausanne.ch
www.lausanne.ch/bli
Un livre
Lausanne, une ville, un monde
50 incursions au fil de la diversité
Rédigé dans l’esprit d’un guide, ce livre vous invite à découvrir Lausanne sous un angle différent,
celui de son incroyable richesse multiculturelle et des quelque 160 nationalités qui la composent.
À travers 50 articles, relatifs à des Lausannoises et Lausannois, des lieux, des parcours de vie, des
événements, il rend hommage à cette foisonnante diversité et à ces parcours migratoires qui l’ont
façonnée. Ces cinquante histoires, remplies d’humanité, donnent ainsi un aperçu de ces influences
multiples qui ont participé à faire de Lausanne l’une des villes les plus cosmopolites d’Europe.
Cet ouvrage est disponible dans les librairies lausannoises au prix de Fr 22
Une exposition
Lausanne, une ville, un monde – Visages de la diversité lausannoise
Sous la forme d’un parcours à travers la ville de Lausanne, cette exposition vous emmènera à la rencontre de Luamba Alpha, Myriam, Patrick, Sarah, Emine, Gianfranco, Ernesto, Luis, Eliezer, Shai et Fehim. Par leur engagement - politique, associatif, culturel, sportif, médical ou religieux - ces dix Lausannoises et Lausannois incarnent les valeurs de la cohésion sociale, du respect des différences et du vivre-ensemble. Au travers de leurs actions quotidiennes, ces personnes œuvrent en faveur d’un meilleur accès à l’information, à l’éducation ou aux soins de tout un chacun et combattent, à leur manière, les discriminations. Cette exposition est à découvrir du 22 avril au 17 mai dans les rues de Lausanne. Départ depuis le Forum de l'Hôtel de Ville (pl. de la Palud 2)
Des balades gourmandes
Balade gourmande des quatre coins du monde / Jardins d’ici et d’ailleurs : balade verte et gourmande. Organisées en collaboration avec Lausanne à Table et guidées par Pierre Corajoud, ces quatre balades vous permettront de (re) découvrir plusieurs quartiers de Lausanne tout en effectuant un véritable voyage culinaire.
· Samedi 8 mai : Balade gourmande des quatre coins du monde
· Jeudi 24 juin. Jardins d’ici et d’ailleurs : balade verte et gourmande
· Samedi 28 août. Jardins d’ici et d’ailleurs: balade verte et gourmande
· Samedi 4 septembre. Balade gourmande des quatre coins du monde
Ouverture des inscriptions deux semaines avant chaque balade
sur www.lausanne.ch/bli-50
Stands et animations au marché
Rencontres avec les associations migrantes
Les associations actives dans les domaines de la migration, de l’intégration et de la prévention du racisme viendront à votre rencontre.
L’occasion de découvrir tout le précieux travail qu’elles effectuent. Samedis 12 et 19 juin (dates à confirmer). Au centre-ville, dans le
cadre du marché de Lausanne
Soirée d’échanges
Journée internationale des migrantes et des migrants
À l’occasion de cette Journée internationale, une soirée d’échanges vous sera proposée autour de la question des droits humains.
Jeudi 16 décembre
Caravane des quartiers : appel à projets pour les associations
Depuis 2010, la Caravane des quartiers se balade aux quatre coins de Lausanne. Elle est un projet d’intégration qui rassemble les actrices et acteurs des quartiers autour de rencontres festives, mais aussi citoyennes. Chaque année, habitant·e·s, commerçant·e·s et associations sont invité·e·s à mettre sur pied leur événement avec le soutien des partenaires de la Caravane. C’est l’occasion de créer vos rencontres, activités et échanges, de mettre en lumière celles et ceux qui font vivre votre quartier toute l’année. Les prochaines éditions de la Caravane prendront place dans les quartiers de la Pontaise (25-26-27 juin) et à la Bourdonnette (24- 25-26 septembre). Pour ces éditions, la Caravane est encore à la recherche d’associations actives dans l’intégration et la prévention du racisme intéressées à participer. En savoir plus: M. Valentin Augsburger: +41 21 315 68 74 / +41 79 721 45 97, valentin.augsburger@lausanne.ch
Mardi 11 mai, 18h-21h
FORMATION: ZOOM, SLACK, MEET - QUEL OUTIL COLLABORATIF CHOISIR POUR MON ASSOCIATION
À choix : au Cercle ouvrier lausannois, salle Jean-Jaurès (pl. Chauderon 5) ou en ligne
Dans l’air du temps, cette formation propose un survol des principales différences entre les outils de visio-conférence et les outils collaboratifs, en abordant les divers usages possibles ainsi que quelques aspects liés à la législation et à l’hébergement des données.
Un suivi post-formation personnalisé est inclus.
Animation : Michel Aguilera de Human IT
Coûts: formation offerte gratuitement par le BLI aux associations actives dans le domaine de l'intégration, sauf frais d'inscription de CHF 10.- (à payer comptant auprès du BLI). Inscription: obligatoire jusqu'au 10 mai
Contact 021 315 72 45 ou bli@lausanne.ch
www.lausanne.ch/bli
Un livre
Lausanne, une ville, un monde
50 incursions au fil de la diversité
Rédigé dans l’esprit d’un guide, ce livre vous invite à découvrir Lausanne sous un angle différent,
celui de son incroyable richesse multiculturelle et des quelque 160 nationalités qui la composent.
À travers 50 articles, relatifs à des Lausannoises et Lausannois, des lieux, des parcours de vie, des
événements, il rend hommage à cette foisonnante diversité et à ces parcours migratoires qui l’ont
façonnée. Ces cinquante histoires, remplies d’humanité, donnent ainsi un aperçu de ces influences
multiples qui ont participé à faire de Lausanne l’une des villes les plus cosmopolites d’Europe.
Cet ouvrage est disponible dans les librairies lausannoises au prix de Fr 22
Une exposition
Lausanne, une ville, un monde – Visages de la diversité lausannoise
Sous la forme d’un parcours à travers la ville de Lausanne, cette exposition vous emmènera à la rencontre de Luamba Alpha, Myriam, Patrick, Sarah, Emine, Gianfranco, Ernesto, Luis, Eliezer, Shai et Fehim. Par leur engagement - politique, associatif, culturel, sportif, médical ou religieux - ces dix Lausannoises et Lausannois incarnent les valeurs de la cohésion sociale, du respect des différences et du vivre-ensemble. Au travers de leurs actions quotidiennes, ces personnes œuvrent en faveur d’un meilleur accès à l’information, à l’éducation ou aux soins de tout un chacun et combattent, à leur manière, les discriminations. Cette exposition est à découvrir du 22 avril au 17 mai dans les rues de Lausanne. Départ depuis le Forum de l'Hôtel de Ville (pl. de la Palud 2)
Des balades gourmandes
Balade gourmande des quatre coins du monde / Jardins d’ici et d’ailleurs : balade verte et gourmande. Organisées en collaboration avec Lausanne à Table et guidées par Pierre Corajoud, ces quatre balades vous permettront de (re) découvrir plusieurs quartiers de Lausanne tout en effectuant un véritable voyage culinaire.
· Samedi 8 mai : Balade gourmande des quatre coins du monde
· Jeudi 24 juin. Jardins d’ici et d’ailleurs : balade verte et gourmande
· Samedi 28 août. Jardins d’ici et d’ailleurs: balade verte et gourmande
· Samedi 4 septembre. Balade gourmande des quatre coins du monde
Ouverture des inscriptions deux semaines avant chaque balade
sur www.lausanne.ch/bli-50
Stands et animations au marché
Rencontres avec les associations migrantes
Les associations actives dans les domaines de la migration, de l’intégration et de la prévention du racisme viendront à votre rencontre.
L’occasion de découvrir tout le précieux travail qu’elles effectuent. Samedis 12 et 19 juin (dates à confirmer). Au centre-ville, dans le
cadre du marché de Lausanne
Soirée d’échanges
Journée internationale des migrantes et des migrants
À l’occasion de cette Journée internationale, une soirée d’échanges vous sera proposée autour de la question des droits humains.
Jeudi 16 décembre
Caravane des quartiers : appel à projets pour les associations
Depuis 2010, la Caravane des quartiers se balade aux quatre coins de Lausanne. Elle est un projet d’intégration qui rassemble les actrices et acteurs des quartiers autour de rencontres festives, mais aussi citoyennes. Chaque année, habitant·e·s, commerçant·e·s et associations sont invité·e·s à mettre sur pied leur événement avec le soutien des partenaires de la Caravane. C’est l’occasion de créer vos rencontres, activités et échanges, de mettre en lumière celles et ceux qui font vivre votre quartier toute l’année. Les prochaines éditions de la Caravane prendront place dans les quartiers de la Pontaise (25-26-27 juin) et à la Bourdonnette (24- 25-26 septembre). Pour ces éditions, la Caravane est encore à la recherche d’associations actives dans l’intégration et la prévention du racisme intéressées à participer. En savoir plus: M. Valentin Augsburger: +41 21 315 68 74 / +41 79 721 45 97, valentin.augsburger@lausanne.ch
Musée des Migrations et des Droits Humains (MMDH)
Inauguré le 29 octobre 2020 dans un immense espace de 1200m2 , le Musée des Migrations et des Droits Humains (MMDH) a pour objectif de présenter l’histoire et la culture des communautés étrangères qui font la richesse de la vie lausannoise, vaudoise et suisse. Sa première exposition "Les 50 ans de l'initiative Schwarzenbach et les droits humains" s'ouvre sur la période difficile des années 1970, caractérisées par la peur et les discriminations à l'égard des immigré·e·s, mais aussi par la lutte pour revendiquer le respect des droits humains et de meilleures conditions de vie pour cette population. Plusieurs artistes présentent leurs créations au 2ème niveau. Musée des Migrations et des Droits Humains (MMDH), Rue de Genève 57bis, 1004 Lausanne. Accès depuis la Casona Latina. En savoir plus: www.museemigrations.wordpress.com www.facebook.com/MuseeMigrations museemigrations@gmail.com
Inauguré le 29 octobre 2020 dans un immense espace de 1200m2 , le Musée des Migrations et des Droits Humains (MMDH) a pour objectif de présenter l’histoire et la culture des communautés étrangères qui font la richesse de la vie lausannoise, vaudoise et suisse. Sa première exposition "Les 50 ans de l'initiative Schwarzenbach et les droits humains" s'ouvre sur la période difficile des années 1970, caractérisées par la peur et les discriminations à l'égard des immigré·e·s, mais aussi par la lutte pour revendiquer le respect des droits humains et de meilleures conditions de vie pour cette population. Plusieurs artistes présentent leurs créations au 2ème niveau. Musée des Migrations et des Droits Humains (MMDH), Rue de Genève 57bis, 1004 Lausanne. Accès depuis la Casona Latina. En savoir plus: www.museemigrations.wordpress.com www.facebook.com/MuseeMigrations museemigrations@gmail.com
Didier Drogba offre 1 million d'euros aux familles des 300 victimes de la mine de Soma
L'attaquant ivoirien Didier Drogba qui évolue actuellement en Turquie avec Galatasaray a affirmé qu'il allait offrir un million d'euros aux familles des 300 victimes de l'explosion de la mine de Soma, à travers sa fondation qui porte son nom. "Je suis un ambassadeur de bonne volonté de l'ONU et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider les gens de Soma", a-t-il confirmé après son dernier match avec Galatasaray samedi soir. L'ancien marseillais de 36 ans a également ajouté qu'il regrettait que l'information ait été rendue publique. "Je ne veux pas que l'on utilise mon nom. Je ne suis pas de ceux qui font leur publicité sur ce genre d'événements. Je n'en ai pas besoin".
L'attaquant ivoirien Didier Drogba qui évolue actuellement en Turquie avec Galatasaray a affirmé qu'il allait offrir un million d'euros aux familles des 300 victimes de l'explosion de la mine de Soma, à travers sa fondation qui porte son nom. "Je suis un ambassadeur de bonne volonté de l'ONU et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider les gens de Soma", a-t-il confirmé après son dernier match avec Galatasaray samedi soir. L'ancien marseillais de 36 ans a également ajouté qu'il regrettait que l'information ait été rendue publique. "Je ne veux pas que l'on utilise mon nom. Je ne suis pas de ceux qui font leur publicité sur ce genre d'événements. Je n'en ai pas besoin".
Une femme africaine récompensée pour son courage par Michelle Obama
« Pour son courage inébranlable, et son travail acharné pour défendre le droit des femmes contre les mariages forcés et les agressions sexuelles à Gao pendant l’occupation du nord du Mali, nous distinguons Fatimata Touré parmi les "femmes courageuses" », a ainsi déclaré Heather Higginbottom, la sous-secrétaire d’Etat américaine.
Fatimata Touré fait partie des dix femmes récompensées par les Etats-Unis en ce 4 mars 2014 pour leur courage et leur ténacité. Heather Hinginbottom, l’appelle à la tribune, elle est en larme, accueillie par Michelle Obama. Fatimata Touré travaille à Gao pour la cause des femmes, elle n’a pas encore réalisé l’honneur qui lui est fait, pour une action qu’elle mène dans l’anonymat depuis plus de vingt ans.
« Je n’ai jamais rêvé de ça : qu’une dame de l’un des pays les plus pauvres au monde, reçoive un honneur d’une Première dame d’un des pays les plus puissants au monde », raconte l’intéressée. Avant de poursuivre sur son travail : « C’est ce que je faisais tous les jours, à la seule différence que j’ai accepté de rester [dans le nord du Mali] pendant que tout le monde fuyait. »
Fatimata Touré est émue mais elle reste lucide sur la situation dans son pays. La réconciliation est loin d’être achevée et c’est la tâche qu’elle s’est assignée pour les mois qui viennent : venir en aide aux femmes, et travailler à la reprise d’une vie normale dans la région de Gao au Mali.
Source: RFI.
« Pour son courage inébranlable, et son travail acharné pour défendre le droit des femmes contre les mariages forcés et les agressions sexuelles à Gao pendant l’occupation du nord du Mali, nous distinguons Fatimata Touré parmi les "femmes courageuses" », a ainsi déclaré Heather Higginbottom, la sous-secrétaire d’Etat américaine.
Fatimata Touré fait partie des dix femmes récompensées par les Etats-Unis en ce 4 mars 2014 pour leur courage et leur ténacité. Heather Hinginbottom, l’appelle à la tribune, elle est en larme, accueillie par Michelle Obama. Fatimata Touré travaille à Gao pour la cause des femmes, elle n’a pas encore réalisé l’honneur qui lui est fait, pour une action qu’elle mène dans l’anonymat depuis plus de vingt ans.
« Je n’ai jamais rêvé de ça : qu’une dame de l’un des pays les plus pauvres au monde, reçoive un honneur d’une Première dame d’un des pays les plus puissants au monde », raconte l’intéressée. Avant de poursuivre sur son travail : « C’est ce que je faisais tous les jours, à la seule différence que j’ai accepté de rester [dans le nord du Mali] pendant que tout le monde fuyait. »
Fatimata Touré est émue mais elle reste lucide sur la situation dans son pays. La réconciliation est loin d’être achevée et c’est la tâche qu’elle s’est assignée pour les mois qui viennent : venir en aide aux femmes, et travailler à la reprise d’une vie normale dans la région de Gao au Mali.
Source: RFI.
Une sage femme africaine vise le prix Nobel de la paix 2015
Soucieuse de mobiliser la communauté internationale autour de l’objectif n°5 du Millénaire pour le développement, "Améliorer la santé maternelle", l'Association pour la médecine et la recherche en Afrique (Amref) a décidé de présenter une sage-femme ougandaise, Esther Madudu, au prix Nobel de la paix 2015. "Avant, personne ne portait attention aux sages-femmes en Afrique. Avec moi, les gens ont pris conscience de notre importance". Les quelques bâillements qu’Esther Madudu laisse s’envoler sont les seules marques d’un Paris-Kampala effectué quelques heures plus tôt. Il en faut plus pour lasser l'infatigable ambassadrice des sages-femmes africaines, qui vient de s'embarquer dans une nouvelle aventure.
Car sa candidature au prix Nobel de la paix n’est pas, pour elle, un geste symbolique. C’est une mission qu’elle est persuadée de pouvoir remplir : "Je ne suis pas encore très connue, mais il me reste deux ans pour le devenir. Et la vedette, sourit-elle, ce ne sera pas moi, Esther, mais toutes les femmes du continent". Pour convaincre le public de la soutenir, cette mère de trente-trois ans mise sur l’échange tranquille plutôt que sur les grands discours : "En Europe, les gens ne connaissent pas nos conditions de travail, ni l’environnement dans lequel on pratique. Tous ceux à qui je raconte mon histoire sont touchés par notre cause. Il faut donc que je parle, encore et encore !", s’amuse la jeune femme.
Source : Jeuneafrique.com
Soucieuse de mobiliser la communauté internationale autour de l’objectif n°5 du Millénaire pour le développement, "Améliorer la santé maternelle", l'Association pour la médecine et la recherche en Afrique (Amref) a décidé de présenter une sage-femme ougandaise, Esther Madudu, au prix Nobel de la paix 2015. "Avant, personne ne portait attention aux sages-femmes en Afrique. Avec moi, les gens ont pris conscience de notre importance". Les quelques bâillements qu’Esther Madudu laisse s’envoler sont les seules marques d’un Paris-Kampala effectué quelques heures plus tôt. Il en faut plus pour lasser l'infatigable ambassadrice des sages-femmes africaines, qui vient de s'embarquer dans une nouvelle aventure.
Car sa candidature au prix Nobel de la paix n’est pas, pour elle, un geste symbolique. C’est une mission qu’elle est persuadée de pouvoir remplir : "Je ne suis pas encore très connue, mais il me reste deux ans pour le devenir. Et la vedette, sourit-elle, ce ne sera pas moi, Esther, mais toutes les femmes du continent". Pour convaincre le public de la soutenir, cette mère de trente-trois ans mise sur l’échange tranquille plutôt que sur les grands discours : "En Europe, les gens ne connaissent pas nos conditions de travail, ni l’environnement dans lequel on pratique. Tous ceux à qui je raconte mon histoire sont touchés par notre cause. Il faut donc que je parle, encore et encore !", s’amuse la jeune femme.
Source : Jeuneafrique.com
L'Afrique honorée par la Fondation Chirac
François Hollande et Jacques Chirac étaient présents jeudi 21 novembre au Musée du Quai-Branly pour la remise du prix de la Fondation Chirac. Celui-ci a distingué cette année le docteur Denis Mukwege, de la République démocratique du Congo, et, pour le prix spécial du jury, l’organisation Femmes Africa Solidarité, dirigée par Bineta Diop.
Au péril de sa vie, le docteur Mukwege, 58 ans, prend en charge gratuitement chaque année plus de 3500 victimes de violences sexuelles, dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu où le viol est devenu une arme de guerre. Il leur permet de bénéficier d’une chirurgie reconstructive. Le médecin, parcourt le monde pour alerter sur la situation en RDC et demander un règlement politique du conflit. L’organisation Femmes Africa Solidarité a été créée en 1996 par la Sénégalaise Bineta Diop pour promouvoir et renforcer le rôle de la femme dans la prévention et la gestion des conflits armés en Afrique ainsi que dans la consolidation de la paix.
Source : La Croix
François Hollande et Jacques Chirac étaient présents jeudi 21 novembre au Musée du Quai-Branly pour la remise du prix de la Fondation Chirac. Celui-ci a distingué cette année le docteur Denis Mukwege, de la République démocratique du Congo, et, pour le prix spécial du jury, l’organisation Femmes Africa Solidarité, dirigée par Bineta Diop.
Au péril de sa vie, le docteur Mukwege, 58 ans, prend en charge gratuitement chaque année plus de 3500 victimes de violences sexuelles, dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu où le viol est devenu une arme de guerre. Il leur permet de bénéficier d’une chirurgie reconstructive. Le médecin, parcourt le monde pour alerter sur la situation en RDC et demander un règlement politique du conflit. L’organisation Femmes Africa Solidarité a été créée en 1996 par la Sénégalaise Bineta Diop pour promouvoir et renforcer le rôle de la femme dans la prévention et la gestion des conflits armés en Afrique ainsi que dans la consolidation de la paix.
Source : La Croix
Un député d’origine sénégalaise fait son entrée au Bundestag
C’est une première dans l’histoire allemande : le 22 septembre 2013, Karamba Diaby, 51 ans, est devenu le premier député noir d’origine africaine à entrer au Bundestag. Ce membre du Parti social-démocrate (SPD), né au Sénégal, représentera dorénavant la ville de Halle (Saxe-Anhalt) au parlement allemand. M. Diaby n’a pas été élu au suffrage direct, mais à la proportionnelle, via la liste régionale de son parti. « J’ai hâte de pouvoir façonner la politique au Bundestag », a-t-il déclaré.
« Les Africains sont bien intégrés en Allemagne »
Si l’élection de Karamba Diaby a été médiatisée en Allemagne, elle n’est pas non plus passée inaperçue au Sénégal, son pays d’origine. « Cela ne m’étonne pas qu’il y soit arrivé », a déclaré son oncle, rayonnant de fierté. De fait, l’engagement politique de M. Diaby ne date pas d’hier. Bien avant d’arriver en Allemagne, il militait déjà au sein d’associations pour la jeunesse.
« On peut affirmer qu’à l’heure actuelle, les Africains sont très bien intégrés en Allemagne », a commenté l’un de ses anciens professeurs. « C’est une excellente nouvelle », a renchéri Salomon, un Dakarois cité sur le site du Tagesschau. « On parle toujours de village mondial ; les citoyens du monde doivent comprendre que quand on habite dans un pays et que l’on s’y sent bien, on y est chez soi. Et c’est là […] qu’il faut s’engager. »
De son côté, Karamba Diaby serait heureux de resserrer les liens entre sa patrie d’adoption et son pays d’origine : « Si je peux aider le Sénégal parallèlement à l’Allemagne, je le ferai avec plaisir », avait-t-il déclaré dans les colonnes du magazine Jeune Afrique au mois de juillet.
Cependant, il ne souhaite pas être réduit à ses racines. Arrivé à Halle dans les années 80 grâce à une bourse d’études, Karamba Diaby vit en Allemagne depuis trente ans. Il se sent chez lui à Halle, où il habite avec son épouse allemande et leurs deux enfants. Il a d’ailleurs été naturalisé il y a 12 ans. Après avoir fait parler de lui comme premier député noir africain du Bundestag, Karamba Diaby espère surtout entrer dans l’histoire pour son action politique. Durant son mandat, il mettra l’accent sur l’éducation, l’intégration et l’instauration d’un salaire minimum à l’échelon fédéral.
C’est une première dans l’histoire allemande : le 22 septembre 2013, Karamba Diaby, 51 ans, est devenu le premier député noir d’origine africaine à entrer au Bundestag. Ce membre du Parti social-démocrate (SPD), né au Sénégal, représentera dorénavant la ville de Halle (Saxe-Anhalt) au parlement allemand. M. Diaby n’a pas été élu au suffrage direct, mais à la proportionnelle, via la liste régionale de son parti. « J’ai hâte de pouvoir façonner la politique au Bundestag », a-t-il déclaré.
« Les Africains sont bien intégrés en Allemagne »
Si l’élection de Karamba Diaby a été médiatisée en Allemagne, elle n’est pas non plus passée inaperçue au Sénégal, son pays d’origine. « Cela ne m’étonne pas qu’il y soit arrivé », a déclaré son oncle, rayonnant de fierté. De fait, l’engagement politique de M. Diaby ne date pas d’hier. Bien avant d’arriver en Allemagne, il militait déjà au sein d’associations pour la jeunesse.
« On peut affirmer qu’à l’heure actuelle, les Africains sont très bien intégrés en Allemagne », a commenté l’un de ses anciens professeurs. « C’est une excellente nouvelle », a renchéri Salomon, un Dakarois cité sur le site du Tagesschau. « On parle toujours de village mondial ; les citoyens du monde doivent comprendre que quand on habite dans un pays et que l’on s’y sent bien, on y est chez soi. Et c’est là […] qu’il faut s’engager. »
De son côté, Karamba Diaby serait heureux de resserrer les liens entre sa patrie d’adoption et son pays d’origine : « Si je peux aider le Sénégal parallèlement à l’Allemagne, je le ferai avec plaisir », avait-t-il déclaré dans les colonnes du magazine Jeune Afrique au mois de juillet.
Cependant, il ne souhaite pas être réduit à ses racines. Arrivé à Halle dans les années 80 grâce à une bourse d’études, Karamba Diaby vit en Allemagne depuis trente ans. Il se sent chez lui à Halle, où il habite avec son épouse allemande et leurs deux enfants. Il a d’ailleurs été naturalisé il y a 12 ans. Après avoir fait parler de lui comme premier député noir africain du Bundestag, Karamba Diaby espère surtout entrer dans l’histoire pour son action politique. Durant son mandat, il mettra l’accent sur l’éducation, l’intégration et l’instauration d’un salaire minimum à l’échelon fédéral.
Le tourisme, secteur prometteur pour l'Afrique selon la banque Mondiale
La Banque mondiale a publié le premier rapport de son histoire sur le tourisme en Afrique dans lequel elle estime que le continent a les moyens de rivaliser avec les plus grandes destinations mondiales. En effet, depuis le début des années 1990, la fréquentation touristique en Afrique a connu un bond impressionnant d'environ 300 %.
Dans son rapport intitulé "Exploiter l'industrie touristique pour améliorer la croissance", la Banque mondiale estime que le continent peut rivaliser avec les plus grandes destinations mondiales, telles que la France et l'Espagne notamment, pour autant que les dirigeants africains accordent à ce secteur toute l'attention qu'il mérite. C'est le premier rapport sur le sujet jamais publié par la Banque mondiale et qui démontre l'existence d'un lien direct entre la croissance économique, l'amélioration des revenus et l'augmentation du nombre de touristes. Le même rapport précise également que "La région Asie-Pacifique est passée de 8 à 22 % de la fréquentation mondiale entre 1990 et 2000, au moment où la région enregistrait ses plus fortes croissances". Enfin le rapport recommande aux pouvoirs publics et secteurs privés africains de collaborer pour éliminer les nombreux obstacles qui bloquent encore le développement du tourisme qui doit devenir le moteur du développement de l'Afrique. Ces obstacles ont pour noms : l'obtention des visas, les questions de propriété foncière et l'accès aux financements, la mise en place d'une fiscalité adaptée et d'une formation professionnelle qualifiée, de même que les impératifs liés à la sécurité.
La Banque mondiale a publié le premier rapport de son histoire sur le tourisme en Afrique dans lequel elle estime que le continent a les moyens de rivaliser avec les plus grandes destinations mondiales. En effet, depuis le début des années 1990, la fréquentation touristique en Afrique a connu un bond impressionnant d'environ 300 %.
Dans son rapport intitulé "Exploiter l'industrie touristique pour améliorer la croissance", la Banque mondiale estime que le continent peut rivaliser avec les plus grandes destinations mondiales, telles que la France et l'Espagne notamment, pour autant que les dirigeants africains accordent à ce secteur toute l'attention qu'il mérite. C'est le premier rapport sur le sujet jamais publié par la Banque mondiale et qui démontre l'existence d'un lien direct entre la croissance économique, l'amélioration des revenus et l'augmentation du nombre de touristes. Le même rapport précise également que "La région Asie-Pacifique est passée de 8 à 22 % de la fréquentation mondiale entre 1990 et 2000, au moment où la région enregistrait ses plus fortes croissances". Enfin le rapport recommande aux pouvoirs publics et secteurs privés africains de collaborer pour éliminer les nombreux obstacles qui bloquent encore le développement du tourisme qui doit devenir le moteur du développement de l'Afrique. Ces obstacles ont pour noms : l'obtention des visas, les questions de propriété foncière et l'accès aux financements, la mise en place d'une fiscalité adaptée et d'une formation professionnelle qualifiée, de même que les impératifs liés à la sécurité.
Minarets : Le Danemark ose franchir le pas
L’initiative sur les minarets avait fait beaucoup de bruits en Suisse en novembre 2009 et avait suscité la colère de beaucoup de musulmans africains établis dans le pays et même dans le monde. Dans quelques semaines, un minaret de 22 mètres viendra surplomber la ville de Copenhague, au Danemark. Cette construction fait suite à l'autorisation du conseil municipal de la ville de construire une mosquée dans le nord-ouest de la capitale. Si les travaux sont loin d'être terminés, l'édification d'un lieu de culte au cœur d'un pays régulièrement aux prises avec des scandales islamophobes représente un symbole fort pour la communauté musulmane danoise.
L’initiative sur les minarets avait fait beaucoup de bruits en Suisse en novembre 2009 et avait suscité la colère de beaucoup de musulmans africains établis dans le pays et même dans le monde. Dans quelques semaines, un minaret de 22 mètres viendra surplomber la ville de Copenhague, au Danemark. Cette construction fait suite à l'autorisation du conseil municipal de la ville de construire une mosquée dans le nord-ouest de la capitale. Si les travaux sont loin d'être terminés, l'édification d'un lieu de culte au cœur d'un pays régulièrement aux prises avec des scandales islamophobes représente un symbole fort pour la communauté musulmane danoise.
Sénégal : Les moins de 5 ans auront la gratuité des soins
M. Macky Sall, président du Sénégal, a annoncé vendredi dernier 20 septembre qu'un programme de couverture maladie universelle (CMU) sera mis en place à partir du 1er octobre prochain à l'intention de tous les sénégalais qui sont âgés de moins de cinq ans. Ce programme sera salutaire pour cette catégorie de la population sénégalaise qui est fortement fragilisée pour différentes raisons.
"J'ai pris la décision de rendre gratuits les soins de santé pour les enfants âgés de moins de cinq ans et je demande au ministre de la Santé et de l'Action sociale de prendre toutes les dispositions nécessaires pour son application effective à partir du 1er octobre 2013", a déclaré M. Sall dans son discours, dont copie a été transmise à l'AFP par la présidence.
"Toutefois, la démarche se fera de manière progressive en s'inspirant des leçons apprises des précédentes initiatives du même genre gratuité, mais aussi en tenant compte des ressources disponibles" au Sénégal, a-t-il ajouté, en présence de la ministre de la Santé, Mme Awa Marie Coll Seck, plusieurs responsables étatiques et de nombreux acteurs du secteur de la Santé d'après les médias publics.
M. Macky Sall, président du Sénégal, a annoncé vendredi dernier 20 septembre qu'un programme de couverture maladie universelle (CMU) sera mis en place à partir du 1er octobre prochain à l'intention de tous les sénégalais qui sont âgés de moins de cinq ans. Ce programme sera salutaire pour cette catégorie de la population sénégalaise qui est fortement fragilisée pour différentes raisons.
"J'ai pris la décision de rendre gratuits les soins de santé pour les enfants âgés de moins de cinq ans et je demande au ministre de la Santé et de l'Action sociale de prendre toutes les dispositions nécessaires pour son application effective à partir du 1er octobre 2013", a déclaré M. Sall dans son discours, dont copie a été transmise à l'AFP par la présidence.
"Toutefois, la démarche se fera de manière progressive en s'inspirant des leçons apprises des précédentes initiatives du même genre gratuité, mais aussi en tenant compte des ressources disponibles" au Sénégal, a-t-il ajouté, en présence de la ministre de la Santé, Mme Awa Marie Coll Seck, plusieurs responsables étatiques et de nombreux acteurs du secteur de la Santé d'après les médias publics.
L’Afrique : marché intéressant pour le fondateur de Facebook
L'Afrique connaît de nombreux problèmes d’électricité depuis des années et aujourd’hui encore les fameux délestages continuent de sévir et ruiner l’économie, fragile, de plusieurs pays du continent. Une lueur d’espoir vient éclairer ce sombre constat. Le continent est en passe de devenir le plus grand marché au monde pour l'électricité hors-réseau. 250 millions de personnes pourraient être fournies en électricité de cette manière d'ici à 2030.Selon le rapport "Overview of the Off-Grid Lighting Market in Africa" réalisé par Lighting Africa, un programme de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (IFC), jusqu'a 140 millions de personnes devraient avoir accès à un meilleur éclairage d'ici à 2015. L'étude juge ainsi que le marché africain de l'éclairage hors-réseau (off-grid) deviendra probablement le plus important au monde. Lighting Africa vise à favoriser l'accès à l'électricité des ménages déconnectés du réseau électrique, notamment à l'aide de lampes solaires rechargeables. Le fondateur de Facebook croit en l’Afrique. En effet, grâce au projet Internet.org, Facebook vise à offrir des moyens de connexion à internet moins chers aux pays émergents. Pour le fondateur du géant du Net, Mark Zuckerberg, connecter l'Afrique est désormais une priorité.
"Si vous pouvez acquérir un téléphone, je pense qu'il est bon pour vous également d'avoir accès à Internet", a estimé Mark Zuckerberg en prenant fait et cause pour l'Afrique dans un article paru dans le New York Times. Pour rappel, l’Afrique compte plus de 600-millions d’abonnés mobiles, ce qui représente un marché considérable. Avec un tel potentiel, il est incontestable que le continent pourrait devenir un nouveau marché intéressant pour le géant du Net.
L'Afrique connaît de nombreux problèmes d’électricité depuis des années et aujourd’hui encore les fameux délestages continuent de sévir et ruiner l’économie, fragile, de plusieurs pays du continent. Une lueur d’espoir vient éclairer ce sombre constat. Le continent est en passe de devenir le plus grand marché au monde pour l'électricité hors-réseau. 250 millions de personnes pourraient être fournies en électricité de cette manière d'ici à 2030.Selon le rapport "Overview of the Off-Grid Lighting Market in Africa" réalisé par Lighting Africa, un programme de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (IFC), jusqu'a 140 millions de personnes devraient avoir accès à un meilleur éclairage d'ici à 2015. L'étude juge ainsi que le marché africain de l'éclairage hors-réseau (off-grid) deviendra probablement le plus important au monde. Lighting Africa vise à favoriser l'accès à l'électricité des ménages déconnectés du réseau électrique, notamment à l'aide de lampes solaires rechargeables. Le fondateur de Facebook croit en l’Afrique. En effet, grâce au projet Internet.org, Facebook vise à offrir des moyens de connexion à internet moins chers aux pays émergents. Pour le fondateur du géant du Net, Mark Zuckerberg, connecter l'Afrique est désormais une priorité.
"Si vous pouvez acquérir un téléphone, je pense qu'il est bon pour vous également d'avoir accès à Internet", a estimé Mark Zuckerberg en prenant fait et cause pour l'Afrique dans un article paru dans le New York Times. Pour rappel, l’Afrique compte plus de 600-millions d’abonnés mobiles, ce qui représente un marché considérable. Avec un tel potentiel, il est incontestable que le continent pourrait devenir un nouveau marché intéressant pour le géant du Net.
Le SIDA ne tuera bientôt plus en Afrique
Un nouveau programme lancé vendredi 13 septembre à Abidjan devrait donner espoir aux malades du sida en Afrique. Intitulé "test de charge virale", il vise à mesurer l’efficacité des traitements anti-rétroviraux (ARV) administrés aux victimes du VIH sur le continent. Le but est de mieux les traiter, mais surtout de contenir l’épidémie. Ce projet, estimé à 2,8 millions de dollars, est financé par l’organisation internationale Unitaid. Ces fonds proviennent à 70% d’une taxe minime prélevée sur les billets d’avion. Le programme s’accompagnera également d’un dépistage précoce du VIH chez les nourrissons.
En tout, plusieurs dizaines de milliers de personnes en Côte d’Ivoire, au Burundi, au Cameroun et en Guinée, devraient bénéficier de ce programme a expliqué à l’AFP Philippe Duneton, directeur général adjoint d’Unitaid. Sachant qu’actuellement, 8 millions d’habitants de pays en développement, venant en grande majorité d’Afrique, sont sous anti-rétroviraux, selon l’Onusida, qui souligne que les 25 pays les plus frappés par le sida sont tous africains.
Un nouveau programme lancé vendredi 13 septembre à Abidjan devrait donner espoir aux malades du sida en Afrique. Intitulé "test de charge virale", il vise à mesurer l’efficacité des traitements anti-rétroviraux (ARV) administrés aux victimes du VIH sur le continent. Le but est de mieux les traiter, mais surtout de contenir l’épidémie. Ce projet, estimé à 2,8 millions de dollars, est financé par l’organisation internationale Unitaid. Ces fonds proviennent à 70% d’une taxe minime prélevée sur les billets d’avion. Le programme s’accompagnera également d’un dépistage précoce du VIH chez les nourrissons.
En tout, plusieurs dizaines de milliers de personnes en Côte d’Ivoire, au Burundi, au Cameroun et en Guinée, devraient bénéficier de ce programme a expliqué à l’AFP Philippe Duneton, directeur général adjoint d’Unitaid. Sachant qu’actuellement, 8 millions d’habitants de pays en développement, venant en grande majorité d’Afrique, sont sous anti-rétroviraux, selon l’Onusida, qui souligne que les 25 pays les plus frappés par le sida sont tous africains.